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de leur respiration, attendu que c’est de la respiration que les fibre musculaires tirent l’énergie de leur irritabilité.

La quantité de respiration dépend de deux facteurs ; le premier est la quantité relative du sang qui se présente dans l’organe respiratoire dans un instant donné ; le second, la quantité relative d’oxygène qui entre dans la composition du fluide ambiant.

La quantité du sang qui respire dépend de la disposition des organes de la respiration et de ceux de la circulation.

Les organes de la circulation peuvent être doubles, de sorte que tout le sang qui arrive des parties par les veines, soit obligé d’aller circuler dans l’organe respiratoire avant de retourner aux parties par les artères ; ou bien ils peuvent être simples, de sorte qu’une portion seulement du sang qui revient du corps soit obligée de passer par l’organe respiratoire, mais que le reste retourne au corps sans être allé respirer.

Ce dernier cas est celui des reptiles. Leur quantité de respiration et toutes les qualités qui en dépendent varient selon la proportion du sang qui se rend dans le poumon à chaque pulsation.

Les poissons ont une circulation double, mais leur organe respiratoire est formé pour respirer par l’intermède de l’eau ; et leur sang n’y éprouve d’action que de la part de la portion d’oxygène dissoute ou mêlée dans cette eau, en sorte que leur quantité de