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logue des êtres, cette confusion qui lui ôte une si grande partie de son utilité.

J’aurais pu ajouter presque partout des espèces nouvelles en quantité notable ; mais comme je ne pouvais renvover à des figures, il aurait fallu en étendre les descriptions au-delà de ce que l’espace me permettait ; j’ai donc mieux aimé priver mon ouvrage de cet ornement, et je n’ai indiqué que celles qui, par une conformation singulière, donnent lieu à des sous-genres nouveaux.

Une fois mes sous-genres établis sur des rapports certains, et composés d’espèces bien constatées, il ne s’agissait plus que d’en construire ce grand échafaudage de genres, de tribus, de familles, d’ordres, de classes et d’embranchemens qui constitue l’ensemble du règne animal.

Ici j’ai marché en partie en montant des divisions inférieures aux supérieures par voie de rapprochement et de comparaison ; en partie aussi en descendant des supérieures aux inférieures, par le principe de la subordination des caractères ; comparant soigneusement les résultats des deux méthodes, les vérifiant l’une par l’autre, et ayant soin d’établir toujours la correspondance des formes extérieures et intérieures, qui, les unes comme les autres, font partie intégrante de l’essence de chaque animal.

Telle a été ma marche toutes les fois qu’il a été nécessaire et possible d’introduire de nouveaux arrangements ; mais je n’ai pas besoin de dire que