Page:Cyrano de Bergerac - Œuvres, 1676, volume 2.djvu/31

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

V RUV Â CE. ^ui le liiy a témoigné plus obligemincnt en une infinité de rencontres. L’îUu Rie Ca- vois , qui fut tué à la bataille de Lens , & le vaillant Briilliilles Enfeigne des Gens- d’armes de Ton Altellc Royale, furent non- fèulement les juftes clHmateurs de Tes bel- les aélions , mais encore Tes glorieux té- moins j & fes fidèles compagnons en quel- ques-unes, l’ofe dire que mon frère Se Monfieur de Zeddé qui fe connoiiïent en braves , & qui Tout fcrvy , & : en ont efté fervis dans quelques occaiions foufl-jrtes en ce temps- là aux gens de leut meftier^ cgaloient fon courage à ccluy des plus Yaillans ; & il ce témoignage eftoit fufî^cd :, à caufe de la part qu’y a mon Frère , je citerois encore un Brave de la plus haute Clalfe , je veux dire Moniîeur Durer àc Monchenin^ qui l’a trop bien connu & trop eftimé, pour ne pas confirmer ce que j’en dis. J’y puis ajouter Monfieur de Bourgogne Meftre de Camp du Régiment d’Infanterie de Monfeigneur le Prince de Conty , puis qu’il vit le combat fur-humain dont j’ay parlé , & que le témoignage qu’il fn rendit avec le nom d’intrépide , qu’il luy en donna toujours depuis, ne permet pas qu’il en relie l’ombre du moindre dou- te , au moins à ceux qui ont connu MoiU C.j