Page:Délices royales, ou le Jeu des échecs 1864.djvu/15

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À Monsieur Hollænderski, à Paris.


Monsieur,

J’ai lu votre traduction en langue française du livre intitulé : Délices Royales sur le jeu des Échecs, par Abn-Ezra et Abn-Yé’hia. Ayant lu également le texte hébreu, je puis me rendre compte des difficultés que vous avez dû rencontrer, et j’admire d’autant plus votre travail, qui est une reproduction fidèle, claire et élégante du style de ces deux illustres rabbins du moyen âge.

Comme vous vous proposez de publier ce livre, original et traduction, je forme des vœux pour que le public fasse à votre travail l’accueil dû à des efforts ayant pour but de mettre en lumière le mérite de nos anciens maîtres, dont le talent a su s’exercer avec un égal succès sur