Page:D’Archiac - Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique - Tome 1.djvu/197

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE IV


ILES BRITANNIQUES


Jusqu’à présent nous n’avons pu exposer l’histoire de la science, dans les divers pays dont nous nous sommes occupé, que d’une manière assez irrégulière, décousue, et en nous conformant aux temps et aux lieux ; nulle part nous n’avons aperçu de vues bien générales suivies par les auteurs qui se sont succédé. La marche de la partie positive de la science nous offrira, en Angleterre, un tableau différent ; elle nous frappera, en effet, par une certaine unité de direction dans les recherches, unité plutôt naturelle que systématique, et résultant, à ce qu’il semble, de la disposition particulière de son sol, si heureusement favorable à l’étude des terrains sédimentaires et qui l’avait prédestinée à devenir le berceau de cette partie de la science moderne.


§ 1. Ouvrage théoriques généraux.


Les physiciens et les naturalistes des Îles Britanniques ne sont pas restés en arrière de ceux du continent en ce qui regarde la théorie générale de la terre, et, quant à l’étude des corps organisés fossiles, nous verrons qu’ils ont atteint le but que l’Italie et l’Allemagne n’avaient fait qu’entrevoir. Nous ne dirons d’ailleurs que peu de mots des théories du globe purement