Page:D’Archiac - Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique - Tome 1.djvu/485

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

consacré à la minéralogie, ainsi qu’une partie du second. À la fin de celui-ci, il propose pour les fossiles une sorte de terminologie des plus bizarres, en rapport avec le mode de fossilisation des corps organisés animaux, ou avec les divers états, formes ou aspects sous lesquels on les rencontre dans la nature. Il procède de même à l’égard des bois pétrifiés, des empreintes de plantes, etc. Le troisième volume comprend la physique générale et la physique du globe, et le quatrième traite de l’état de la terre à son origine, cet état étant supposé avoir été une fluidité aqueuse.

De la Métherie examine ensuite les roches terreuses, cristallines et autres, et décrit les phénomènes actuels occasionnés par les eaux des fleuves, des lacs, de la mer, par les volcans, etc. Dans le cinquième volume, il traite de la formation des vallées et des montagnes, et, en étudiant le mode de formation des roches, il s’occupe uniquement de leurs caractères minéralogiques et point du tout de leurs relations ni de leur âge. Ainsi, il met la craie blanche dans le terrain tertiaire ; le gypse, la houille, le soufre, les minerais, le sel sont désignés sous le nom de cristallisations qui recouvrent le terrain primitif. Toutes les couches inclinées et mêmes verticales ont été déposées ainsi ; c’était, on se le rappelle, l’opinion de Werner, de de Saussure, au commencement de ses recherches, et de Palassou pendant toute sa vie. Néanmoins, l’auteur admet des affaissements et des soulèvements locaux. Enfin, l’ouvrage est terminé par un exposé des différents systèmes émis sur la théorie de la terre par les. Anciens et les Modernes, travail utile, reproduit et amélioré dans les Leçons de Géologie professées au Collège de France en 1816, et dont nous allons parler avec plus détails, comme étant la dernière expression des idées de l’auteur.

Le premier volume traite de l’origine des corps célestes et en particulier de celle de la terre, de la physique du globe, des roches cristallines et autres, ainsi que des différentes substances considérées d’abord dans ce que de la Métherie appelle les terrains primitifs : « Ce sont ceux qui ne renferment aucuns débris d’êtres organisés, savoir (p. 72) les granites et granitoïdes, les porphyres et porphyroïdes, les gneiss, les schistes micacés,