Page:D’Archiac - Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique - Tome 1.djvu/499

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un d’eau douce et deux ou trois marins, échappaient encore complètement aux auteurs de ce nouveau travail, puisque leur premier terrain marin est le calcaire grossier.

Constatons aussi que dans ce premier terrain marin le second grès occupe encore la même place que précédemment (p. 70). « Ce grès, qui est le second grès en montant depuis la craie, ainsi que le silex à coquilles marines, qui paraît quelquefois en tenir la place, sont tantôt placés immédiatement sur les couches ou dans les couches du calcaire marin comme à Triel, à Frênes, sur la route de Meaux ; à l’est de la Ferté-sous-Jouarre ; à Saint-Jean-les-deux-Jumeaux ; près de Louvres ; dans la forêt de Pontarmé ; à Sèvres, à Maulle, etc. Tantôt ils semblent remplacer entièrement la formation du calcaire, et offrent alors des bancs très-puissants, comme dans les environs de Pontoise, à Ézanville, près Écouen, à Beauchamp, près Pierrelaie. »

Ce sont donc toujours les mêmes incertitudes et les mêmes rapports douteux qu’on exprimait en 1811.

Quant au calcaire siliceux, sa place au-dessus du calcaire grossier est ici assez nettement formulée (p. 75). « Il ne paraît pas, disent les auteurs, remplacer entièrement le calcaire grossier ; il lui est supérieur ; mais, quand il se présente en dépôts très-épais, il semble n’acquérir cette puissance qu’aux dépens du calcaire grossier, qui devient alors très-mince et disparaît presque entièrement ou même tout à fait sous ces masses considérables de calcaires siliceux ; lorsque, au contraire, c’est le calcaire grossier marin qui est dominant, le calcaire siliceux semble avoir disparu, » Il ressort évidemment de ce passage que Cuvier et Brongniart n’avaient point profité des indications si précises qu’avait données M. d’Omalius d’Halloy sur la partie orientale du bassin, de la disposition générale si exacte des diverses parties du système, et qu’ils se préoccupaient toujours exclusivement, comme en 1808, de la partie centrale où tant de relations sont obscures.

Malgré la dénomination nouvelle de second terrain d’eau douce et les trois divisions indiquées dans le tableau général de