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ARNAL.

Aristide. Voir Hierro.

Armand, jeune-premier des théâtres de l’odéon, du Gymnase et de l’Ambigu-Comique, né Gorce (Armand-François) en 1827, et mort en 1867.

Armand-Dumaresq (Charles-Édouard), peintre de batailles et d’histoire, né Armand en 1826, à Paris, où son père, Gabriel Armand, était peintre lui-même. C’est seulement depuis février 1858 qu’il a été autorisé, par décret impérial, à joindre à son nom patronymique celui de Dumaresq, qui est le nom de sa mère, née Carteret-Dumaresq.

Armentières (Valentin d’), pseudonyme du journaliste Adrien Marx, ancien raconteur officiel des fêtes et voyages de la Cour, au Figaro ; ancien « Indiscret » pour le compte du malin journal, ravi d’enregistrer les révélations de plus ou moins bon goût que lui adressait son rédacteur. M. Marx occupe aujourd’hui, dit-on, à l’Hôtel de Ville, une position sérieuse. Mais qui racontera maintenant, au Figaro ou ailleurs, les moindres faits et gestes de nos grands ou augustes personnages ?

M. Marx a donné, en 1857, chez Taride, un petit vol. in-18, Grammaire de l’amour, qu’il a signé A. Vémar, et qui a été réédité en 1862.

Armor (Hoël d’). Pseudonyme littéraire et musical de M. Olivier de la Faye.

Arnal, célèbre comédien, né en 1794. Son nom est Étienne Montiron. — Ancien pupille de la garde impériale, Arnal a reçu la médaille de Sainte-Hélène. Il est poëte ; un volume de vers signé de son nom a paru à la librairie Dentu. Comme Grassot, il a commencé la carrière dramatique en jouant la tragédie.