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AUNET.

et informations de tous genres, a d’abord signé, audit journal, Alfred Duplessis, la chronique quotidienne de l’Exposition universelle de 1867.

En 1860, il a publié un petit livre : Boui-bouis, bastringues et caboulots, où la crudité et la vérité trop réaliste de certains tableaux de mœurs, qu’il vaut mieux taire que dévoiler, lui méritèrent un mois de prison, avec la suppression ordonnée de sa brochure. Le vrai nom de ce journaliste, qui s’est véritablement montré ingénieux et habile dans ses comptes-rendus de l’Exposition, est Descudier.

Aunet (Léonie d’), femme séparée du peintre Biard. Elle a écrit sous ce nom, qui est celui de sa famille, des romans et des drames. Elle a encore signé Thérèse de Blaru.

Je trouve à son endroit, dans le Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes d’Edm. de Manne (3e édition, page 391), une maligne petite note qui est bonne à reproduire :

« Cette dame, femme d’un peintre lyonnais avec lequel elle a parcouru des pays lointains et observé des mœurs curieuses, brille peu, dit-on, par le talent d’écrire. On attribue généralement la majeure partie de ses livres à l’auteur de Notre-Dame de Paris. »

Auterrive (Louis d’), pseudonyme de M. Louis Lavedan, rédacteur en chef du Globe de 1857, et depuis écrivain légitimiste et clérical.

Auverney (Charles d’). Voir Miltière (Paul de la).

Auverney (Victor d’). Voir Hierro.

Aventin (Gustave), publiciste et en même temps employé des contributions indirectes, né Veinant (Auguste). Il a donné en 1858 une curieuse édition des Œuvres complètes de Tabarin (2 vol. in-8o), et il est mort prématurément en 1859.