Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/100

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CHAPITRE VI.


Le jour suivant, Laurina entra dans la chambre de sa fille, et après quelques mots vagues, elle lui apprit, avec une surprise affectée, le départ du comte.

Cette annonce causa d’abord à la haute Victoria la peine la plus mortifiante qu’elle put ressentir ; mais cette émotion fut promptement suivie d’un dépit concentré : « le comte Bérenza n’est pas parti volontairement d’ici : à quelle instigation doit-il son départ, demanda la fière demoiselle ? »

À l’instigation de personne, Victoria, répondit sa mère avec