Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/128

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sement, elle retourna sur ses pas sans dire un mot.

En entrant dans la salle où le déjeuner était servi, elle vit, seule à table, la vieille signora dans une attitude négligée. Sans s’embarrasser d’offrir les salutations du matin, Victoria demanda sèchement si sa mère et le comte étaient encore au lit.

— Cela n’est pas probable, répondit la signora, du même ton.

— Pourquoi ne sont-ils pas encore ici ?

— Parce que, selon toute espèce de calcul, ils doivent en être à quelques lieues.

— Seraient-ils partis ? dites-vous, madame, qu’ils sont partis ?

— Sans doute, répondit encore la signora avec malice. Trouvez-