Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/140

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contre elle, pour une pareille sévérité qui ne lui avait pas été commandée ; car, quoiqu’Adolphe ait dit, s’il est nécessaire, renfermez Victoria, il ne lui avait pas enjoint de le faire sans cause, et encore moins de la priver de sa nourriture habituelle, ou en ne lui donnant qu’une mince portion d’alimens les plus grossiers. Ces considérations eurent donc le pouvoir de la fléchir un peu. Victoria ne fut plus enfermée des jours entiers, et elle put se promener une heure le matin et une heure le soir, accompagnée toutefois de Catau. Vouloir décrire l’indignation de la demoiselle à un pareil traitement, ou tout ce qui lui en coûtait pour se contraindre, serait superflu. Cependant elle supporta tout, déterminée