Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/152

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

faisant que commencer à sonder les dispositions de la paysanne, elle devait aller plus doucement, et d’ailleurs, son cœur toujours bien armé, ne s’abandonnait pas ainsi, même à une effusion de sensibilité due au moment.

Il arriva qu’un soir qu’elles parcouraient une partie des jardins, encore inconnue à Victoria, elles entrèrent dans une allée très-sombre formée de vigne et de chèvre-feuille : un laurier fort épais en bouchait presqu’entièrement l’entrée, et semblait défendre aux indiscrets d’y pénétrer. Cette allée allait tellement en serpentant, qu’il eût été difficile d’en mesurer l’étendue. Une fois dedans, elles continuèrent de marcher, Victoria avec un sentiment