Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/209

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

belle taille, ni ne passait son tems à en examiner la souplesse. Il ne s’arrêtait pas à chercher quelque combinaison heureuse dans les traits ou le teint d’une femme, et ses heures de loisir ne s’écoulaient pas aux pieds d’une coquette, pour en recevoir les sourires. Non, il fallait à Bérenza, que les perfections extérieures fussent accompagnées de dons plus solides, pour qu’elles eussent de l’attrait à ses yeux. On le savait, on connaissait son exigeance là-dessus ; cependant cela n’empêchait pas les femmes de prétendre à sa conquête ; puisque se l’attacher était regardé comme une gloire, qui donc pouvait résister à tenter l’entreprise ?

C’est pourquoi Victoria excitait la jalousie universelle de son sexe,