Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/26

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habituelle ? Quelquefois il se promettait, pour se venger de cet empire, de la réduire au niveau des infortunées qu’il avait trahies ; mais elle était encore Laurina, et il craignait de n’en pouvoir triompher. Ainsi donc, dans la furie de la passion qui le dévorait, ce méchant éprouva une fois la juste rétribution du mal qu’il avait fait aux autres.

Pendant ce tems, Laurina qui avait remarqué sa mélancolie, s’en était sentie affectée à un point qu’elle ne pouvait comprendre. Il lui fut difficile néanmoins de ne pas s’appercevoir, (ainsi que le désirait l’insidieux Adolphe), de la part qu’elle avait à cette tristesse. Son œil langoureux et abstrait, le plus souvent à dessein, se portait vers elle à toute minute. Ses profonds soupirs, et le