Aller au contenu

Page:Dancourt-Les oeuvres de monsieur Dancourt-Vol7-1729.djvu/127

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
117
COMÉDIE.

D. JUAN.

Mais quoi ?

FABRICE.

Mais quoi ? C’eſt Léonor à qui ſeule il en veut.
Il cherche à vous donnée le change autant qu’il peut.

D. JUAN.

La ſœur de D. Garcie auſſi compte qu’il l’aime.

FABRICE.

De vingt autres comme elle il ſe moque de même.
Mais vous ſerez je crois, (ſoit dit ſans vous choquer)
Celui dont il aura le plus à ſe moquer…

D. JUAN.

Tais-toi, je ne veux pas en ſçavoir davantage.
Que me faut-il encor après ce témoignage ?
Allons, à nous vanger emploions tous nos ſoins.

FABRICE.

N’allez pas là dedans m’embarraſſer au moins.
Ce que je vous dis-là n’eſt qu’un avis ſincere.

D. JUAN.

Va, ne crains rien.

FABRICE.

Va, ne crains rien.Voici le prétendu beaupere.