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Adolphe.

Pauvre mignonne, tu es donc bien obtuse !

Irène.

Ou vous, bien obscur.

Adolphe.

Suffit ! Au revoir, ma chérie, je monte chez ta tante.

Irène.

Au revoir, parrain.

Fausse sortie d’Adolphe.
Adolphe, sur le seuil de la porte.

Ah ça, Irène, si tu sors ce matin, méfie-toi du soleil ! C’est un traître, qui n’attend pas qu’on l’invite, qui se cache partout. Il t’attendra à tous les détours de route et saura te trouver sous quelque ombrage que tu te réfugies.

Irène, vivement.

S’il osait se permettre de m’imposer sa compagnie, je le recevrais comme on reçoit les importuns.

Adolphe.

Je l’avertirai.

Fausse sortie.
Irène, contrariée.

Parrain !

Adolphe, revenant.

Eh bien !

Irène, le menaçant du doigt.

Ne dites rien !