Page:Dante - La Divine Comédie, Le Paradis, trad. Ratisbonne, 1865.djvu/485

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TABLE DES ARGUMENTS Pages. Chant I. — Invocation. Béatrice a les yeux fixés au Ciel. Dante a les siens attachés sur Béatrice, et dans cette contemplation, il se sent transfiguré et s’élève avec elle jusqu’au premier Ciel. 11 s’émerveille de cette ascen- sion au-dessus de l’air et du feu. Béatrice dissipe son étonnement : libre de toute entrave, c’est-à-dire lavé de toute souillure, il est devenu un être pur, une flamme vive qui monte de la terre au Ciel, aussi na- turellement qu’un fleuve qui suit sa pente en descen- dant d’une montagne 3 Chant II. — Dante monte avec Béatrice dans le ciel de la Lune. Il demande la cause des taches qu’on aperçoit dans cette planète. Béatrice lui démontre que ce n’est point, comme il le croit, par l’effet de la matière dis- posée en couches ou plus rares ou plus denses. C’est une vertu intrinsèque propre à chaque planète, qui brille à travers chacune d’elles comme la joie à tra- vers la prunelle des yeux, et, selon qu’elle est plus forte ou plus faible, produit la lumière ou l’ombre. . 17 Chant 111. — Des âmes s’offrent à Dante dans le cercle de la Lune. II reconnaît Piccarda. Il apprend par elle que la Lune est le séjour des âmes qui ont fait vœu de chasteté, mais qui ont été violemment arrachées à leurs vœux religieux. Elle lui prouve que, bien qu’il y ait différentes sphères dans le Ciel, tous les bienheu- reux sont amplement satisfaits du rang qui leur est as-