Page:Dante - La Divine Comédie, trad. Lamennais, 1910.djvu/260

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qui coule là : mène-l’y, et comme tu l’as accoutumé, ranime sa force défaillante. »

Comme une noble âme qui point ne s’excuse, mais du vouloir d’autrui fait son propre vouloir, dès qu’un signe au dehors l’a manifesté, sitôt qu’elle m’eut pris la belle Dame se mut, et à Stace gracieusement elle dit : « Viens avec lui ! »

Si j’avais, Lecteur, plus de place pour écrire, je chanterais en partie le doux boire, dont jamais je n’eusse été rassasié ; mais parce que pleines sont toutes les feuilles destinées à ce second Cantique, ne me laisse pas davantage aller le frein de l’art.

Je revins de la très sainte onde, renouvelé comme des plantes qu’une vie nouvelle a revêtues d’un nouveau feuillage, pur et préparé à monter aux étoiles.