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INTRODUCTION.


(complément de l’éditeur)


On vient de lire les dernières lignes tracées par la plume éloquente de Lamennais. Au seuil de la seconde Cantique et de la troisième, s’arrête, scellé pour jamais des mains de la mort, le plus magnifique commentaire que la Trilogie Dantesque ait dû à ses innombrables interprètes.

Fallait-il laisser inachevé, tel qu’il était resté dans les mains glacées du laborieux ouvrier, ce monument impérissable ? Et, si on voulait, non certes le parfaire, mais du moins en marquer jusqu’au bout le dessein primitif, en indiquer le plan, — comme font les adeptes dans l’art de Vitruve et de Palladio, quand ils restituent un édifice partiellement exhumé, — à quel successeur demander le complément d’un travail où s’est si fortement empreint le génie d’un maître ? Telles ont été les questions qui se posaient devant nous.