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LE PURGATOIRE.


NOTES DU CHANT TREIZIÈME


2-13-1. Seconde division ou second cercle du Purgatoire.

2-13-2. Le mont s’évasant en forme de cône, à mesure que l’on monte, chaque cercle devient plus étroit.

2-13-3. On doit toujours voyager à la lumière, jamais de nuit.

2-13-4. Ils n’ont point de vin. Paroles de Marie à son fils aux noces de Cana.

2-13-5. Paroles de l’Évangile : Diligite inimicos vestros.

2-13-6. Les motifs qui doivent exciter les Envieux à se guérir de leur vice doivent être des motifs d’amour.

2-13-7. Le frein qui doit les retenir doit être de son, de nature contraire, c’est-à-dire, doit être des menaces qui inspirent la crainte.

2-13-8. Au pied de l’escalier pur où l’on monte du second Cercle dans le troisième, là où est l’ange qui pardonne le péché d’envie.

2-13-9. Les pardons sont des fêtes religieuses où se gagnent des indulgences. Ce mot est encore usité dans ce sens dans plusieurs provinces.

2-13-10. Les pensées, les désirs, les affections, les volontés, lesquelles ont leur source dans l’esprit.

2-13-11. Il y a ici un jeu de mots assez froid sur les mots Savia et Sapia, Ce manque de goût est extrêmement rare chez Dante. Ayant été reléguée à Colle, Sapia prit en haine ses concitoyens, de sorte qu’elle se réjouit vivement de leur défaite dans un combat qu’ils livrèrent contre les Florentins.

2-13-12. « Je ne crains rien de toi, maintenant que mon désir le plus ardent est accompli. »

2-13-13. C’était une sorte de fable populaire, qu’un merle était en guerre avec janvier, pendant lequel il eut beaucoup à souffrir du froid, et qu’un peu de chaleur étant survenue, il dit à janvier : « Je ne te crains plus ; » d’où vient que les derniers jours de ce mois sont appelés « les jours du merle. »

2-13-14. Ermite florentin, d’autres disent siennois.

2-13-15. Du cercle inférieur où sont punis les Orgueilleux.

2-13-16. Les Florentins, ayant acquis le château et le port de Talamone, se flattaient de devenir par là puissants sur mer.

2-13-17. On disait que les Siennois, s’étant imaginé que sous leur ville passait une rivière nommée la Diane, firent d’énormes dépenses pour la trouver.

2-13-18. Les capitaines des vaisseaux florentins qui périrent par l’effet de l’air pernicieux de la Maremme.