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CHANT VINGT-TROISIÈME.


NOTES DU CHANT VINGT-TROISIÈME


2-23-1. Commencement du verset 17 du psaume L : « Domine, labia mea aperies, et os meum annuntiabit laudem tuam ; — Seigneur, vous ouvrirez mes lèvres, et ma bouche annoncera vos louanges. »

2-23-2. Thessalien qui, disent les Poètes, ayant méprisé Cérès et défendu de lui offrir des sacrifices, fut, par la vengeance de la déesse, saisi d’une faim si furieuse, qu’après avoir consumé tout ce qu’il possédait, il finit par se dévorer lui-même. — OVIDE, Métam. lib. VIII, fab. II.

2-23-3. Femme juive qui, pendant le siège de Jérusalem, mangea son propre fils.

2-23-4. Dans cette comparaison bizarre, les deux o représentent les yeux, et l’m le nez. Ainsi, le Poète veut dire que les deux o, les yeux, ayant disparu, l’m ou le nez restait seul apparent.

2-23-5. En ignorant la cause.

2-23-6. Florentin de la famille des Donati, frère de Corso et de Piccarda, ami et parent de Dante.

2-23-7. « Eli, Eli, lamma sabactani ? — Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous délaissé ? » — Paroles de Jésus-Christ sur la croix.

2-23-8. Dans le lieu où, avant d’entrer dans le Purgatoire, ceux dont le repentir fut tardif, passent un temps égal à celui de leur vie.

2-23-9. C’était le nom de sa femme.

2-23-10. Canton de Sardaigne où les femmes avaient, dit-on, une conduite très déréglée.

2-23-11. Chant avec lequel, à Florence, les nourrices apaisent les cris des enfants.

2-23-12. Lorsque la lune était en son plein.