Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/238

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de dames furent louées et honorées a cause d’elle. » — S’étant aperçu de cela et désirant la faire connaltie a ceux qui ne pouvaient la voir, Dante se proposa de l’exprimer en vers, et fit ce sonnet.

Sonnet xv (page 61).

La Vie Nouvelle ne donne point cette pièce comme un sonnet, mais comme le commencement d’une canzone. La disposition des limes est cependant celle du sonnet : mais, avant tout, on doit croiie le poëte lui-même. Nous ne laissons subsister le nom de sonnet que pour nous conformer au texle que nous avons suivi (édilion de Luigi Caranetiti, de Mamoue, 1823). Ce tuile donne même un vers de plus que l’original, Dante s’étant arrêté au treizième vers. — Béatrice meurt comme le poëte en est là, et il suspend son chant pour écrire, pour pleurer ces deux phrases de Jérémie : « Quomod’o sedet sola civitas plena populo ! facta est quasi vidua domina gentium. »

Le vers ajouté pour compléter le sounet est celui-ci :

u E si è cosa umil, cln : nul si cri’tie. »

Canzone m (page 62).

Cette plaintive, et touchante canzone est inspirée par la mort de sa m ole Dame. — Béatrice était fille de Koleo Portinari. Lorsque Dante en devint amoureux, elle devait avoir huit ans passés (127i). l :lle devait donc avoir