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LIVRE CINQUIÈME.

Sonnet i (page 165).

Voilà un de ces sonnets de seize vers, dont nous avons dit plus haut (noie du livre 1) que nous retrouverions des exemples. Après les quatorze vers, qui sont aujourd’hui le cadre impérieux et unique, le poëte ajoutait un distique, pour compléter sa pensée en même temps qu’il couronnait son œuvre. — Le sixième livre de notre recueil nous en fournira encore un du même genre.

Ce sonnet doit toucher par sa beauté quiconque le lira. —On sait que le dernier chant du Paradis est, d’un bouta l’autre, une espèce d’hymne à la Vierge, et que ce chant est admirable ; eh bien ! ce sonnet ne le cède en rien a ce chant, et tous les commentateurs sont d’accord pour lui décerner les plus grandes louanges. — M. Ozanam, dans une note de son savant ouvrage intitulé : Dante et la poésie catholique, s’exprime ainsi au sujet de cette pièce : « Dante a célébré la sainte Vierge dans un sonnet que nous ne pouvons nous empêcher de citer ici,