Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/318

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Muratori fait mention d’un autre sonnet, qui montre en quel temps Dante l’a écrit, puisqu’il finit par ces deux vers :

E fu di giugno venti dell’ entrante Anni mille dugento novenluno.

Dante cite encore dans son Eloquence vulgaire, comme modèle et comme étant de lui, une canzone qui porte ce commencement :

Tragemi de la mente Amor la stiva,

C’est le vers que nous avons souligné à la fin de la première citation de cet appendice. — Il est étonnant qu’une pièce que Dante avoue lui-même ne se trouve pas dans son recueil.

Voici, pour finir, la plus importante de ces citations.

Redi, dans ses annotations sur le Dithyrambe, parle du sonnet de seize vers dont nous avons parlé aussi, et finit par dire : « Ils mettaient (les poëtes) un distique après les quatorze vers, comme à ceux qu’on lit dans mes manuscrits, et particulièrement à celui de Dante, qui commence par :

Jacopo, io fui nelle nevical ’Alpi Coo quel gcntili, donde nata è quella Ch’ aneor nella memoria ti suggella. E perche tu parlando anzi lei palpi ;