Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/38

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on retraduira désormais les Rimes), et plus nous dirons que nous avons approché de notre but.

Nous aurons une reconnaissance illimitée pour les voix amies ou obligeantes qui voudront bien nous donner, non pas des louanges, mais de bons et véritables conseils. — Nous remercierons doucement aussi les personnes bienveillantes qui, à la lecture de notre œuvre imparfaite, voudront bien se souvenir que l’œuvre était ardue, et n’auront point pour nous des paroles de dédain. — Que si maintenant nous rencontrons des plumes plus aiguisées, et par conséquent plus disposées à piquer, de ces plumes qui passent silencieusement sur les bonnes choses et qui s’épanouissent, heureuses, sur une faute qu’elles ont réussi à découvrir ; si nous rencontrons de ces plumes, disons-nous, et que leurs lignes caustiques viennent épiloguer sur l’enfant de notre patience, eh bien, nous les laisserons parfaitement faire, et nous ne leur demanderons absolument qu’une chose, une seule, — c’est que, dans leur sortie et tout en donnant carrière à leur acrimonie et à leur fiel, elles veuillent bien songer qu’elles nous ont