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Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/295

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cessaire pour que le peuple entrât en communion avec Dieu. Les prophètes, avaient bien promis le pardon si le peuple retournait à l’Éternel : mais ici le pardon était le but actuel de la prédication ; et le peuple sort en masse pour en profiter. La conscience au moins agissait ; quel que fût l’orgueil des chefs, l’état d’Israël était senti et se manifestait aussitôt qu’il y avait quelque chose qui, en dehors de la routine religieuse, agissait réellement sur le cœur et sur la conscience, c’est-à-dire quand Dieu parlait : ils confessent leurs péchés (vers. 4-5). Peut-être chez quelques-uns n’y avait-il que la conscience naturelle ; mais cette conscience tout au moins était mise en activité par le témoignage de Dieu. Mais Jean (vers. 6-8) rigidement séparé de tout le peuple, et vivant en dehors de la société humaine, annonce quelqu’un de plus puissant que lui et dont il n’est pas digne de délier les courroies des souliers. Celui-là ne prêchera pas seulement la repentance à la quelle on se soumettait en venant au baptême d’eau ; il conférera le St-Esprit, la puissance, à ceux qui recevront son témoignage.

Sans s’arrêter davantage notre évangéliste en vient ici très-rapidement au service de Celui que Jean a ainsi signalé ; montrant seulement