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Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/32

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du Seigneur Jésus lui-même, sujet qui est contenu dans les quatre Évangiles.

Puis, vient l’établissement de l’Église, et la propagation de l’Évangile dans le monde après l’ascension du Seigneur Jésus. L’histoire nous en est donnée dans les Actes des Apôtres.

Ensuite nous avons le développement[1] de la

  1. Je parle, bien entendu, de la vérité qui est révélée dans le Nouveau Testament. La communication de cette vérité a été dans cette révélation graduellement plus claire. Le St-Esprit ayant été donné après la glorification du Sauveur, l’apôtre Jean a pu dire en parlant de la nature de Dieu lui-même « laquelle chose est vraie en lui (Christ) et en vous, parce que les ténèbres sont passées et que la vraie lumière luit maintenant » (1 Jean. II, 8). C’est Christ qui est la sagesse de Dieu ; en lui demeuré toute la plénitude de la Divinité corporellement ; toute plénitude s’est plue à demeurer en lui ; il s’est sanctifié lui-même afin que nous soyons sanctifiés par la vérité. Le St-Esprit a conduit les apôtres en toute vérité, ayant pris les choses de Christ et les leur ayant communiquées. Or tout ce que le Père a, est à Christ, c’est pourquoi Christ a dit que le St-Esprit prendrait du sien et le leur communiquerait (Jean XVI, 15). Ces choses étant ainsi, la doctrine d’un développement postérieur de la vérité est jugée. Y a-t-il quelque chose de plus que la plénitude de la Divinité ? autre chose que tout ce que le Père a ? quelque chose de plus