besoins. Ces caractères forment ensemble la plénitude de sa gloire personnelle, en tant que nous sommes capables de la saisir tandis que nous sommes dans ces vases d’argiles ici bas[1].
Le Seigneur, cela est évident, a dû réunir sur la terre, selon les conseils de Dieu et selon les révélations de sa Parole, plus d’un caractère pour l’accomplissement de sa gloire et pour le maintien et la manifestation de celle de son Père. Mais pour que cela eût lieu, il a dû aussi être quelque chose, qu’on le considère soit comme marchant ici bas, soit au point de vue de sa vraie nature. Christ a dû accomplir le service qu’il lui appartenait de rendre à Dieu, comme étant lui-même le vrai serviteur par excellence ; et cela comme servant Dieu par la parole au milieu de son peuple, selon le Ps. XL p. ex. vers. 8, 9, 10 ; És. XLIV, 4, 5 et d’autres passages.
- ↑ Peut-être, pour être clairement compris, devrais-je excepter les relations de Christ avec l’Église (sujet qui se trouve traité dans les Épitres) mais je n’embrasse pas cette partie si précieuse de la doctrine de Christ dans l’expression de sa gloire personnelle. Sauf le fait qu’il bâtirait une église sur la terre, ce n’est que par le St-Esprit, envoyé après son ascension, qu’il a donné aux apôtres et aux prophètes la révélation de ce précieux mystère.
