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Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/37

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Dieu devait donner à l’homme selon ces conseils. (Voyez Dan. VIII, 15, 14 et Ps. VIII, 5, 6). Mais pour être héritier de tout ce que Dieu destinait à l’homme, Christ devait être homme. Le Fils de l’homme était vraiment de la race de l’homme, (précieuse et consolante vérité !) né d’une femme ; il était réellement et véritablement un homme, et participant au sang et à la chair, fait semblable à ses frères. Dans ce caractère il a dû souffrir et être rejeté ; pour hériter toutes choses, il a dû mourir et ressusciter : l’héritage était souillé, et l’homme en rébellion, les cohéritiers de Christ aussi coupables que les autres.

Jésus donc devait être serviteur, fils de David, et Fils de l’homme ; et réellement homme, par conséquent sur la terre, né sous la loi, né d’une femme, de la postérité de David, héritier des droits de sa famille (la famille de David), héritier des destinées de l’homme selon l’intention et les conseils de Dieu. Mais qui est-ce qui réunirait tous ces caractères ? Cette gloire était-elle seulement une gloire officielle dont l’Ancien Testament avait dit qu’un homme devait hériter ? L’état de l’homme, manifesté sous la loi, démontrait l’impossibilité de faire participer l’homme tel