Aller au contenu

Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/49

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Seigneur, Emmanuel, fils de David, Jehovah, le Sauveur, fils de Dieu, né roi des Juifs, reconnu par les chefs des Gentils, que nous trouvons dans le chap. II. C’est là le témoi-

    les conduit à la maison où était le petit enfant. Leur visite a eu lieu quelque temps après la naissance de Jésus. Ils avaient vu l’étoile sans doute à l’époque de cette naissance ; Hérode aussi se dirige dans ses calculs d’après le moment de l’apparition de l’étoile dont il s’était exactement informé auprès des sages, et ceux-ci ont dû passer quelque temps en route. Le premier verset du ch. I qui nous raconte la naissance de Jésus devrait être traduit : « Or Jésus ayant été né… », si cela se pouvait dire en français ; car il s’agit d’un temps déjà passé.
    Je ferai remarquer également ici, qu’il y a dans la Parole trois manières de citer les prophéties de l’Ancien-Testament qui ne doivent pas être confondues ; la Parole dit : « afin que fût accompli » — « de sorte que s’accomplissait » — ou « alors s’accomplissait. » Dans le premier cas il s’agit du but même de la prophétie ; (voyez Matth. I, 22, 23 ; — IV, 14 ; — XXI, 4 ; Jean XVIII, 32 ; — XIX, 36). Dans le second cas il s’agit d’un accomplissement qui est dans l’intention de la prophétie, sans que cela soit cependant la seule et complète pensée de l’Esprit (Matth. II, 23 ; — VIII, 17 ; — XIII, 35 ; — XII, 17 peuvent servir d’exemples). Enfin quand la Parole dit : « Alors s’accomplissait, » il ne s’agit que d’un fait qui répond à la pensée du passage qui s’y applique dans son esprit. (Voyez Matth. II, 17).