1°. Le Seigneur, Jéhovah lui-même, vient. Le St-Esprit (dans la citation qu’il fait d’Ésaïe (XL, 3) laisse de côté ces paroles « à notre Dieu » qui suivent le mot « sentiers » ; car Jésus vient comme homme, tout en étant reconnu comme l’Éternel par la citation de ce passage appliqué au service de Jean-Baptiste.
2°. Le royaume des cieux s’approche, le royaume des cieux, cette nouvelle dispensation qui devait remplacer celle qui appartenait proprement à Sinaï où l’Éternel avait parlé sur la terre. Dans cette nouvelle dispensation les cieux règneront, ils seront le siége de l’autorité de Dieu dans son Christ.
3°. Le peuple au lieu d’être béni comme tel dans son état actuel, est incité à se repentir ; Jean par conséquent se rend dans le désert : il s’éloigne des Juifs avec lesquels il ne pouvait pas s’associer, car il venait dans les voies de la justice (XXI, 32) ; il se nourrit de ce que le désert lui fournit ; ses habits mêmes de prophète, rendent témoignage à la position que, rempli du St-Esprit, il avait prise de la part de Dieu. Ainsi Jean était prophète ; car il venait de la part de Dieu, s’adressant à son peuple pour le sommer de se repentir, et pour lui annoncer la
