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Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/57

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vanité aux yeux de Dieu ; Dieu demandait ce que sa nature même, sa vérité devaient exiger. De plus, Dieu était souverain ; il pouvait de pierres mêmes susciter des enfants à Abraham, et c’est ce que sa grâce souveraine a fait par Christ à l’égard des Gentils. Il fallait de la réalité ; la cognée était à la racine des arbres ; celui qui n’avait pas de fruit serait retranché (7-10).

Voilà le grand principe moral qui va être mis en vigueur par le jugement. Le coup n’est pas encore donné ; mais la cognée est déjà à la racine des arbres. Jean est venu pour placer ceux qui reçoivent son témoignage dans une nouvelle position ; ceux qui se repentent, il les distingue des autres par le baptême. Mais Celui qui vient après, celui duquel Jean n’était pas digne de délier les souliers, nettoiera parfaitement son aire, séparera ce qui est vraiment sien, moralement sien au milieu de son peuple d’Israël (c’était là son aire) et exécutera le jugement sur tout le reste. Auparavant, et de sa part, Jean ouvre la porte à la repentance ; après viendra le jugement.[1]

Remarquez ici que le seul vrai bon fruit est la

  1. Le jugement n’était pas tout ce qu’il appartenait à Jésus de faire. Cependant deux choses sont attribuées à Jésus dans ce témoignage de Jean-Baptiste :