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Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/59

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du baptême de la repentance. Se présenter à ce baptême, avons-nous dit, était le seul bon fruit que pouvait produire le Juif dans l’état où il se trouvait ; et cela démontrait que l’acte de se présenter ainsi au baptême était le fruit d’une œuvre de Dieu, de l’action vitale du St-Esprit. Celui qui se repent confesse qu’il a marché loin de Dieu auparavant ; de sorte qu’il y a dans ce fait là un mouvement nouveau, fruit de l’œuvre de Dieu, fruit d’une nouvelle vie, de la vie de l’Esprit dans l’âme. Il n’y avait, par le fait même de la mission de Jean Baptiste, d’autre fruit ou d’autre preuve recevable de la vie de Dieu dans un Juif que la confession ; ce qui ne veut pas dire qu’il n’y eût personne en qui l’Esprit agit vitalement ; mais dans l’état du peuple, et selon l’appel de Dieu par son serviteur, c’était là la preuve même de cette vie, du mouvement du cœur vers Dieu. Ceux qui venaient ainsi à Jean pour être baptisés étaient le vrai résidu du peuple que Dieu reconnaissait ; et c’est ainsi que ce résidu était séparé d’avec la masse qui se mûrissait pour le jugement. C’étaient les vrais « saints », les excellents « de la terre »; et quoique la seule place pour de tels hommes fut l’humiliation de