Page:Darby - L’Église selon la Parole, 1850.djvu/14

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

par le Saint-Esprit), l’Église a été à Lui, au point de vue de la conscience de ceux qui ont été appelés à jouir de cette position. La relation subsiste, et comme Christ a été toujours fidèle, l’Église aurait dû l’être. Sa purification, de la part de Christ, a dû être en vue de cette relation, ainsi que ce passage le démontre formellement. Elle aurait dû être reconnue telle de la part des chrétiens, de ceux qui, hélas ! peuvent manquer à la fidélité due à cette relation, comme à toutes les autres. Toutefois, leur responsabilité est en rapport avec les obligations qui en découlent.

La manière dont cette vérité doit agir sur la connaissance d’un salut accompli et sur la sanctification, ainsi que sur la joie de l’espérance, est évidente. Car, à l’égard de la première, l’existence de l’Église est basée sur le fait que Christ l’a aimée et s’est donné pour elle. Son rachat, son salut, la grâce de l’amour parfait de celui qui l’a rachetée, et cela, dans le but immanquable de se la présenter glorieuse, forment la base de toute sa vie et de ses relations de chaque jour.

Ce n’est pas un peuple mis à l’épreuve par le moyen d’une règle qui lui a été donnée, l’Église a été l’objet d’une œuvre parfaite, par laquelle Christ se l’est acquise, lorsqu’elle était esclave de Satan, souillée et coupable. Elle doit son