Page:Darby - L’Église selon la Parole, 1850.djvu/51

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

priviléges d’être de l’Épouse, à se joindre à ce cri : Viens. En attendant, l’Église possède déjà le fleuve d’eau vive, et se tournant vers ceux qui ont soif, elle les invite à venir et à s’y désaltérer librement.

Quelle belle position pour l’Église, pour nos cœurs : la première affection de son cœur se porte vers son chef, son époux, qui doit venir comme l’étoile matinière, la recevoir à lui même dans le Ciel, avant qu’il soit manifesté au monde ; puis elle veut que tous les croyants partagent ce désir et renforcent son cri pour qu’il vienne.

Elle est en attendant, le vase et le héraut de la grâce, selon le cœur de celui qui lui en a fait part. Aurait-on pu imaginer pour de pauvres vermisseaux tels que nous, une position plus belle que celle que nous a fait la grâce souveraine et créatrice ? Si le lecteur examine le chap. XVII de l’Évangile de Jean, il trouvera que le but de la plus grande partie de ce chapitre, est de placer les fidèles, en commençant d’une manière spéciale par les Apôtres, dans la même position que Jésus, comme son remplaçant sur la terre. Nous savons bien que Lui seul, par son Esprit peut être la force par laquelle ils accomplissent une tâche pareille.

Cette vérité nous facilite l’intelligence de la vraie position de l’Église. Christ était sur la