Page:Darby - L’Église selon la Parole, 1850.djvu/55

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avait été mis à l’épreuve de toutes les manières : sans loi, sous la loi, et même sous la grâce présentée dans la personne de Christ : car Dieu était en lui, réconciliant le monde avec soi en ne leur imputant pas leur péchés. Or, l’homme en mettant Christ à mort a été trouvé ennemi de Dieu, un ennemi qui haïssait sa miséricorde même, sa seule ressource toutefois, et qui la haïs sait parce qu’elle était de Dieu. Christ, nouvel homme, ressuscité, glorifié à la droite de Dieu, hors du monde, prend comme homme, la place où l’homme devait être selon les conseils de Dieu. Il y a un homme à la droite de Dieu, auquel l’Église peut être unie comme son corps, par le St-Esprit.

Une telle position céleste était impossible auparavant ; le corps ne pouvait pas subsister avant que la tête à laquelle il devait être uni, eût pris sa place, telle qu’elle lui était destinée dans les conseils de Dieu. Il n’y avait pas auparavant dans le Ciel un homme glorifié, auquel l’Église pût être unie.

Si nous considérons les Juifs, la chose est encore plus intelligible par d’autres raisons. Ils étaient l’objet des prophéties et des promesses. Le Christ devait leur être présenté. Jusqu’à ce qu’ils l’eussent rejeté, Dieu toujours fidèle, n’aurait pu les mettre de côté pour établir quelque chose qui eût nié leurs priviléges, en