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LA PROMESSE
du
SEIGNEUR.

Matthieu xviii, 20[1].
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Signaler les principes qui annonçaient un commencement de révolte chez le peuple, et consoler les cœurs du petit nombre d’individus qui gémissaient à la vue du mal, telle était la charge des anciens prophètes et le double but de leur témoignage. En opposition à ce dernier, se trouvait celui des faux prophètes, qui tendait toujours à entretenir la masse du peuple dans la sécurité ; tandis qu’il présentait, comme des ennemis de Dieu et de leur pays, le chétif et affligé résidu qui tremblait aux paroles de Jéhovah : Vous avez contristé, en mentant, le cœur du juste lequel je ne contristais point, et fortifié les mains du méchant, afin qu’il ne se détournât point de son mauvais train, et que je ne sauvasse point sa vie ; Ézéch. xiii.-22. Tel est le

  1. Le lecteur est prié de lire attentivement le chapître ayant de commencer la lecture de ce traité.