Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/197

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sandales aux pieds ; 23et amenez le veau gras, et le tuez ; et mangeons et faisons bonne chère ; 24car mon fils, que voici, était mort, et il est revenu à la vie ; et il était perdu, et il est retrouvé. Et ils se mirent à faire bonne chère. 25Or son fils aîné était aux champs ; et comme il revenait et qu’il approchait de la maison, il entendit la mélodie et les danses ; 26et ayant appelé un des serviteurs, il demanda ce que c’était. 27Et il lui dit : Ton frère est venu, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a retrouvé sain et sauf. 28Et il se mit en colère, et ne voulait pas entrer. Son père donc étant sorti, le pria. 29Mais répondant, il dit à son père : Voici tant d’années que je te sers, et jamais je n’ai transgressé ton commandement ; et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour faire bonne chère avec mes amis. 30Mais quand celui-ci, ton fils, qui a mangé ton bien avec des prostituées, est venu, tu as tué pour lui le veau gras. 31Et il lui dit : Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tous mes biens sont à toi. 32Il fallait faire bonne chère, et se réjouir ; car celui-ci, ton frère, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.

XVI. — Et il dit aussi à ses disciples : Il y avait un homme riche qui avait un économe ; et celui-ci fut accusé devant lui comme dissipant ses biens. 2Et l’ayant appelé, il lui dit : Qu’est-ce que ceci, que j’entends dire de toi ? Remis compte de ton administration ; car tu ne pourras plus administrer. 3Et l’économe dit en lui-même : Que ferai-je, car mon seigneur m’ôte l’administration ? Je ne puis pas bêcher la terre, j’ai honte de mendier : 4je sais ce que je ferai, afin que quand je serai renvoyé de mon administration, ils me reçoivent dans leurs maisons. 5Et ayant appelé chacun des débiteurs de son seigneur, il dit au premier : Combien dois-tu à mon seigneur ? 6Et il dit : Cent mesures d’huile. Et il lui dit : Prends ton écrit, et l’assieds sur-le-champ, et écris cinquante. 7Et il dit à un