Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/27

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cette conviction. Cependant, sur une montagne ne répond pas exactement à la force des mots grecs, ni sur une nacelle ; mais la nacelle, la montagne, supposent une nacelle, une montagne particulière. Or cette supposition n’est pas fondée dans les cas dont nous parlons. Nous indiquons quelques passages : Matth. V, 1 ; VIII, 23 ; IX, 1 ; XIV, 22 et 32, où l’on aurait pu dire : en nacelle » ; IV, 21, et XIII, 2, où il faut dire : « une nacelle » ; puis : Marc I, 19 ; IV, 1 ; V, 18 ; VI, 32 ; VIII, 10, 13 ; Luc VIII, 22, 37 ; Jean VI, 17, 22, 24 ; XXI, 3.

Il convient d’ajouter quelques mots sur l’Oraison Dominicale en Luc. Nous acceptons, avec la majorité des critiques, les changements que Griesbach, Tischendorf et autres ont introduits dans le texte ; mais fidèles à notre principe de ne rien changer là où les principaux éditeurs ne sont pas d’accord, nous avons conservé le texte reçu. Nous donnons ici ce que nous croyons être la vraie leçon : « Père, que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; donne-nous chaque jour le pain qu’il nous faut, et pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes aussi nous remettons à quiconque nous doit, et ne nous induis pas en tentation. »

Ces quelques observations faites, nous remettons, cher lecteur, notre traduction entre vos mains. Si elle peut contribuer à une intelligence plus exacte de la Parole, cela tiendra à ce que la bénédiction de Dieu a été avec nous dans notre travail, et c’est à Dieu aussi que nous en recommandons le fruit, afin qu’Il le bénisse : nous lui demandons instamment que, par la grâce de son Esprit, il vous aide à profiter de sa