Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/287

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leurs biens, et les distribuaient à tous, selon que chacun pouvait en avoir besoin. 46Et tous les jours ils persévéraient d’un commun accord dans le temple[1], et, rompant le pain dans [leurs] maisons, ils prenaient leur nourriture avec joie et avec simplicité de cœur, 47louant Dieu, et ayant la faveur de tout le peuple. Et le seigneur ajoutait tous les jours à l’assemblée ceux qui devaient être sauvés[2].

III. — Et Pierre et Jean montèrent ensemble au temple[1], à l’heure de la prière, qui est la neuvième ; 2et un homme qui était boiteux dès le sein de sa mère était porté, lequel on mettait tous les jours à la porte du temple[1], nommée la Belle, pour demander l’aumône à ceux qui entraient dans le temple[1]. 3Cet homme, voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le temple[1], leur demanda l’aumône. 4Et Pierre, ayant, avec Jean, arrêté ses yeux sur lui, lui dit : Regarde-nous. 5Et il les regardait attentivement, s’attendant à recevoir quelque chose d’eux. 6Mais Pierre dit : Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne : Au nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche. 7Et l’ayant pris par la main droite, il le leva ; et aussitôt les plantes et les chevilles de ses pieds devinrent fermes ; 8et faisant un saut, il se tint debout, et marcha ; et il entra avec eux au temple[1], marchant, sautant et louant Dieu. 9Et tout le peuple le vit marchant et louant Dieu ; 10et ils le reconnurent pour celui qui était assis à la Belle porte du temple[1], pour demander l’aumône, et ils furent remplis d’admiration et d’étonnement de ce qui lui était arrivé. 11Et comme il tenait[3] [par la main] Pierre et Jean, tout le peuple étonné accourut vers eux, au portique appelé de Salomon.

12Et Pierre, voyant [cela], dit au peuple : Hommes israélites, pourquoi vous étonnez-vous de ceci ? Ou pourquoi avez-vous les yeux fixés sur nous, comme si nous avions

  1. a, b, c, d, e, f et g ἱερόν, l’ensemble des cours et des bâtiments sacrés.
  2. ou : ceux qu’il épargnait.
  3. rec. : et comme le boiteux qui avait été guéri tenait.