Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/350

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Agrippa, et vous tous qui êtes ici présents avec nous, vous voyez cet homme au sujet duquel toute la multitude des Juifs est venue me solliciter, tant à Jérusalem qu’ici, s’écriant qu’il ne devait plus vivre. 25Mais moi, ayant trouvé qu’il n’avait rien fait qui fût digne de mort, et [cet homme] lui-même, en ayant appelé à Auguste, j’ai résolu de l’envoyer. 26Mais je n’ai rien de certain à écrire à l’empereur à son sujet, c’est pourquoi je l’ai amené devant vous, et principalement devant toi, roi Agrippa, en sorte qu’après avoir fait une enquête, j’aie quelque chose à écrire ; 27car il me semble déraisonnable d’envoyer un prisonnier sans indiquer en même temps les choses qui sont mises à sa charge.

XXVI. — Et Agrippa dit à Paul : Il t’est permis de parler pour toi. Alors Paul ayant étendu la main, prononça son apologie : 2Roi Agrippa, je m’estime heureux de ce que je dois faire mon apologie aujourd’hui devant toi, à l’égard de toutes les choses dont je suis accusé par les Juifs ; 3surtout parce que tu es au fait de toutes les coutumes et questions qui [existent] parmi les Juifs ; c’est pourquoi je te prie de m’écouter avec patience. 4Tous les Juifs donc savent ce qui en est de ma manière de vivre dès ma jeunesse, telle qu’elle a été dès le commencement au milieu de ma nation à Jérusalem, 5m’ayant connu depuis le commencement, s’ils veulent en rendre témoignage, [et sachant] que selon la secte la plus exacte de notre culte, j’ai vécu [comme] pharisien. 6Et maintenant je comparais en jugement pour l’espérance de la promesse faite par Dieu à nos pères ; 7à laquelle nos douze tribus, en servant [Dieu] sans relâche nuit et jour, espèrent parvenir ; et c’est pour cette espérance, ô roi Agrippa ! que je suis accusé par les Juifs. 8Pourquoi parmi vous juge-t-on incroyable[1] que Dieu ressuscite des morts ? 9Pour

  1. ou : Quoi ! jugez-vous incroyable.