Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/450

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compté pour justice » (Gen. XV, 6). 7Sachez donc que ceux qui sont sur le principe de [la] foi, ceux-là sont fils d’Abraham. 8Or l’écriture, prévoyant que Dieu justifierait les nations sur le principe de [la] foi, a annoncé d’avance la bonne nouvelle à Abraham, [disant] : « Toutes les nations seront bénies en toi » (Gen. XII, 3). 9De sorte que ceux qui sont sur le principe de [la] foi, sont bénis avec le croyant Abraham. 10Car tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de loi, sont sous malédiction ; car il est écrit : « Maudit [est] quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire » (Deut. XXVII, 26). 11Or que par [la] loi personne ne soit justifié devant Dieu, [cela est] évident, parce que le juste vivra de[1] la foi. 12Mais la loi n’est pas sur le principe de la foi, mais « celui[2] qui aura fait ces choses vivra par elles » (Lév. XVIII, 5). 13Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous (car il est écrit : « Maudit [est] quiconque est pendu au bois » (Deut. XXI, 23), 14afin que la bénédiction d’Abraham parvienne aux nations dans [le] christ Jésus, afin que nous recevions par la foi [l’accomplissement de] la promesse de l’esprit. 15Frères, je parle selon l’homme : personne n’annule une alliance, même [celle] d’un homme [qui est] confirmée, ni n’y ajoute. 16Or [c’est] à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa semence. Il ne dit pas : « et aux semences » comme [parlant] de plusieurs ; mais comme [parlant] d’un seul, — « et à ta semence », qui est Christ. 17Or je dis ceci, [c’est que] la loi qui est venue quatre cent trente ans après, n’annule point une alliance auparavant confirmée par Dieu à Christ, de manière à rendre la promesse sans effet. 18Car si l’héritage est sur

  1. traduit ailleurs : sur le principe de.
  2. rec. : l’homme.