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PRÉFACE.

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En présentant au lecteur cette nouvelle traduction de la seconde partie des Saintes Écritures, il convient que nous donnions quelques renseignements sur le plan que nous avons suivi et sur les principes qui nous ont dirigés dans notre travail : quant aux détails de cette œuvre, nous ne mentionnerons que ceux sur lesquels quelques explications nous ont paru nécessaires.

Profondément convaincus de la divine inspiration des Écritures, nous avons cherché à les traduire en reproduisant aussi exactement que possible, en français, ce que Dieu nous a donné dans une autre langue, inconnue de la plupart des lecteurs de la Bible : nous avons rendu le grec aussi littéralement que le comportait la clarté nécessaire à l’intelligence de ce qui est dit. La profondeur de la parole divine est infinie, et l’enchaînement qui existe entre toutes les parties du mystère divin n’est pas moins admirable, bien que ce mystère ne soit pas révélé comme un tout, car « nous connaissons en partie et nous prophétisons en partie ». Ainsi nous rencontrons souvent dans la Parole des expressions qui, découlant du fond du mystère dans l’esprit de l’écrivain inspiré, donnent avec le secours de la grâce une entrée dans la liaison des diverses parties entre elles et dans celle de chacune de ces parties avec le tout. Conserver ces expressions du texte grec nuit quelquefois au style de la version ; mais