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ÉPÎTRE AUX HÉBREUX.

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I. — Dieu ayant autrefois parlé aux pères par les prophètes, en plusieurs fois et en plusieurs manières, 2à la fin de ces jours-[là], nous a parlé dans [le] fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel aussi il a fait les mondes, 3qui, étant le resplendissement de sa gloire et l’empreinte de sa substance et soutenant toutes choses par la parole de sa puissance, ayant fait par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la majesté dans les hauts [lieux] ; 4étant devenu d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom supérieur au leur. 5Car auquel des anges a-t-il jamais dit : « Tu es mon fils, moi je t’ai aujourd’hui engendré ? » (Ps. II, 7). Et ailleurs : « Moi, je lui serai pour père, et il me sera pour fils » (2 Sam. VII, 14). 6Et encore, quand il introduit le premier-né dans le monde habitable, il dit : « Et que tous les anges de Dieu lui rendent hommage » (Ps. XCII, 7). 7Et, quant aux anges, il dit : « Qui fait ses anges des esprits, et ses ministres des flammes de feu » (Ps. CIV, 4). 8Mais quant au fils : « Ton trône, ô Dieu, [demeure] aux siècles des siècles[1] ; le sceptre de ton règne est un sceptre de droiture ; 9tu as aimé la justice et haï l’iniquité[2] ; c’est pourquoi, Dieu, ton dieu, t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes compagnons » (Ps. XLV, 6, 7). 10Et : « Toi, seigneur, dans

  1. litt. : au siècle du siècle.
  2. ἀνομία, litt. : ce qui est sans loi.