Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/599

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et vendangea la vigne de la terre, et jeta [les grappes] dans la grande cuve de la colère de Dieu. 20Et la cuve fut foulée hors de la ville, et de la cuve il sortit du sang jusqu’aux mors des chevaux, dans un espace de mille six cents stades.

XV. — Et je vis dans le ciel, un autre signe, grand et merveilleux, sept anges ayant sept plaies, les dernières ; car en elles, la colère de Dieu est consommée. 2Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient remporté la victoire sur la bête, et sur son image, et sur le nombre de son nom, se tenant sur la mer de verre, [et] ayant des harpes de Dieu ; 3et ils chantent le cantique de Moïse, esclave de Dieu, et le cantique de l’agneau, disant : Grandes et merveilleuses sont tes œuvres, seigneur Dieu tout-puissant ! Justes et véritables sont tes voies, roi des nations ! 4Seigneur, qui ne te craindra, et qui ne glorifiera ton nom ? Car tu es saint, toi seul ; car toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi ; parce que tes jugements[1] ont été manifestés.

5Et après ces choses je vis, et le temple[2] du tabernacle du témoignage dans le ciel fut ouvert. 6Et les sept anges qui avaient les sept plaies, sortirent du temple[2], vêtus d’un lin pur et éclatant, et ceints sur leurs poitrines de ceintures d’or. 7Et l’un des quatre animaux donna aux sept anges sept coupes d’or, pleines de la colère de Dieu, qui est vivant aux siècles des siècles. 8Et le temple[2] fut rempli de la fumée qui procédait de la gloire de Dieu et de sa puissance, et personne ne pouvait entrer dans le temple[2], jusqu’à ce que les sept plaies des sept anges fussent consommées.

XVI. — Et j’ouïs une grande voix [venant] du tem-

  1. ou : faits justes.
  2. a, b, c et d ναός.