Page:Darby - Les sympathies de Jésus et son isolement au milieu des hommes.djvu/19

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position que lui aux yeux de Dieu. Mais il faut que cette personne parfaitement aimée soit mise à l’épreuve. Il faut que nous soyons aussi mis à l’épreuve ; non pas seulement pour savoir si nous sommes enfants de Dieu, ni comme pécheurs ; comme tels, nous l’avons déjà été, et nous savons que nous sommes perdus. Il faut que la grâce agisse, et quand il s’agit de grâce, c’est toujours la grâce parfaite de Dieu envers les pécheurs. Il faut que tout le bien soit du côté de Dieu, car dans l’homme, il n’y a rien. La lumière manifeste qu’en Dieu, il n’y a rien que du bon, et en nous rien de bon. Cet amour de Dieu, en nous, produit une nouvelle vie. Nous sommes dans la position d’enfants de Dieu, comme Jésus ; mais alors l’Esprit de Dieu étant en nous, il faut que nous soyons mis à l’épreuve. Il y a bien des choses qui nous empêchent de jouir de l’amour de Dieu. L’égoïsme, l’amour-propre, la légèreté ; c’est pourquoi il faut que nous soyons mis à l’épreuve, comme Jésus lui-même l’a été. Paul dit : Je me glorifierai dans les tribulations. L’espérance ne confond point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs.

Ainsi, nous avons la conscience d’être les enfants de Dieu, étant regardés de lui comme Jésus lui-même. Alors, tout est commencé, mais tout n’est pas fini. Quant à l’acceptation, oui, tout est fini. L’enfant que Dieu vient de me donner, est bien mon enfant, quoi que son éducation ne soit pas faite ; mais il est aussi bien mon enfant, quoiqu’il vienne de naître, que quand il aura vingt ans.