Page:Darby - Les sympathies de Jésus et son isolement au milieu des hommes.djvu/22

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promesse, mais Christ ne veut pas abandonner la position d’obéissance, et il lui répond : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. Il y a ici un principe de toute importance. Nous avons bien toute la parole de Dieu, comme moyen de remporter la victoire sur Satan, mais c’est dans l’obéissance la plus simple que nous trouvons de la force. Si Christ n’a pas une parole de Dieu, il ne fait rien. Il est venu faire la volonté de son Père, et si ce qu’on lui demande n’est pas selon cette volonté, il n’agit pas.

La bonne affection de Marthe et de Marie fait qu’elles prient Jésus de venir, en lui disant : Celui que tu aimes est malade ; cet appel était bien touchant, mais le Seigneur n’y répond pas tout de suite ; il n’avait rien reçu de Dieu, et il n’y va pas. Il n’écoute pas ses affections naturelles. Il avait bien guéri d’autres malades ; mais s’il avait guéri Lazare, Marthe et Marie n’auraient rien appris de plus. Jésus laisse donc mourir Lazare, et il permet que leur cœur sente toute l’amertume de la mort, afin qu’elles apprennent que la résurrection et la vie sont là.

Voilà l’obéissance qui est le principe de la vie, et non pas seulement la règle ; et, comme chrétien, je ne dois rien faire que ce que Dieu veut que je fasse.

Mais je trouve encore ici un autre principe important, c’est que je dois avoir en Dieu une confiance si parfaite, que jamais je n’aie besoin d’en faire l’essai.