Page:Darby - Les sympathies de Jésus et son isolement au milieu des hommes.djvu/4

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la vie de Jésus était comme la nôtre ; il a été tenté en toutes choses, semblable à nous. C’était bien Dieu manifesté en chair, mais c’était aussi la vie et l’expression d’une vie parfaitement agréable à Dieu.

Pour faire des progrès dans la vie spirituelle, il faut étudier le Seigneur Jésus, soit dans la grâce de sa personne, soit dans les circonstances de sa vie, soit enfin dans l’état glorieux qu’il a auprès du Père, et que nous partagerons plus tard avec lui.

On voit en Christ, dès le commencement, l’accomplissement de la vie de la foi, qui a été mise à l’épreuve en lui, et dont il a manifesté toute la perfection.

Jésus est pour nous un ami tendre et puissant ; et, en voyageant dans le désert, nous savons qu’au bout du chemin se trouve la gloire dans laquelle il est maintenant. C’est ce qui est dit dans l’Épître aux Hébreux, chap. XII, 1, 2, 3. Puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si aisément, poursuivons constamment la course qui nous est proposée, portant les yeux sur Jésus, le Chef et le Consommateur de la foi. — Comme capitaine, il est allé devant nous ; comme berger, il met dehors ses brebis, et il va aussi devant elles. Il a méprisé la honte et s’est assis à la droite du trône de Dieu ; c’est pourquoi considérez soigneusement celui qui a souffert une telle contradiction des pécheurs contre lui-même, afin que vous ne succombiez point en perdant courage.