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ADRIEN LE SAVOYARD
I
C’était dans les premiers jours du mois de juin, lorsque les fleurs couvrent les buissons, lorsque le soleil est si beau, lorsque l’air est si suave, si doux à respirer ; il faisait très-chaud. Dans un délicieux bocage, près d’un ruisseau bordé de violettes et de primevères, à l’ombre de quelques grands arbres, deux jeunes filles folâtraient sur une escarpolette.
L’une d’elles était assise dans un fauteuil ; sa robe blanche, nouée autour de ses petits pieds